Alors qu'une taxe sur le streaming musical est envisagée par le Gouvernement, l'ESML souhaite rappeler que les services de musique en ligne indépendant français et européens sont déjà les premiers contributeurs au financement de la création et à l'export de l’industrie musicale française et participent ainsi pleinement à la diversité culturelle française et francophone.
Prenant acte de la prise de parole du président de la République, nous attendons de la concertation à venir une véritable prise en compte de notre équilibre économique très fragile et du contexte incertain au sein duquel nous évoluons. Cette taxe s'apparenterait ainsi à un nouvel impôt de production, reposant sur des acteurs européens et français indépendants du streaming musical comme Deezer, Spotify et Qobuz dont l'activité n'est pas encore rentable.
Alors que nos services de streaming musical français et européens souffrent d'une concurrence déloyale des GAFA, qui ne contribuent pas à la même hauteur que nous au financement de l'industrie musicale, nous craignons les conséquences catastrophiques de cette taxe sur le streaming musical, sur les ayants droits et finalement sur la création.
La souveraineté culturelle et économique de la musique en France passe avant tout par le soutien aux acteurs indépendants européens et français du streaming musical, qui participent à son développement et à son rayonnement.